TARDIF MOUVEMENT DE L’EMPLOI

La pandémie de COVID-19 a perturbé le calendrier du mouvement. Suite à la demande de la Fep-CFDT qui le jugeait nécessaire, les opérations ont été gelées durant la période de confinement. Après le 15 mai, les CAE/CIDE/CDE et les CCMA/CCMI/CCMD ont pu reprendre, parfois en distanciel, parfois en présentiel.

Il a souvent été difficile d’obtenir des représentants de l’administration et des autorités diocésaines la tenue de réunions autour d’une table. Dans l’ensemble, la première partie du mouvement (codifications, mutations, pertes d’heures) s’est déroulée normalement. Mais les représentants des enseignants ont parfois dû batailler pour qu’il en soit ainsi. De nombreuses demandes de mutation, en premier degré, ont été annulées par les intéressés. La crise sanitaire est sans doute une explication.

Un calendrier peu propice

Le décalage des résultats des concours, de plus de trois semaines par rapport au calendrier habituel, a engendré plus de tracas. En effet, si certaines académies ont tenu des réunions jusqu’à fin juillet, d’autres, plus nombreuses, ont maintenu leurs CAE et CCMA les 18 et 19 août, dates données, dans un premier temps, comme impératives pour placer les lauréats de concours. Il a été alors plus difficile d’avoir un certain nombre d’informations et de bénéficier des remontées des situations problématiques au niveau national.

Une rentrée de lauréat…

 La CNA (Commission nationale d’affectation), quant à elle, s’est déroulée le 24 août, ce qui a généré beaucoup de stress pour les collègues qui ont connu leur affectation à quelques jours de la rentrée. Il leur a fallu trouver un logement et préparer les premiers cours en un temps record.

D’autres collègues, inscrits sur listes complémentaires, ont eu une proposition de service les premiers jours de septembre.

Comments are closed.