LES NAO 2021 DANS LA BRANCHE EPNL

Depuis plusieurs mois, la Fep réclamait la présentation du rapport de branche sur les aspects économiques et sociaux et l’ouverture d’une négociation annuelle obligatoire (NAO) au niveau national.

Nous avons enfin été entendus malgré un déroulement des réunions paritaires perturbé depuis un an. Le 11 mars dernier, des données chiffrées sur les salariés, la situation économique des établissements, mais aussi l’impact de la pandémie sur les structures de la branche ont été présentées aux organisations syndicales. Le 18 mars, nous avons notamment pu négocier, à partir de propositions, sur une augmentation générale des salaires, une reconnaissance plus spécifique de certains salariés en lien avec la crise sanitaire, des mesures sur l’égalité, la formation…

Le résultat peut paraître limité, pour autant la Fep-CFDT a fait le choix de signer l’accord NAO 2021, tout comme les autres organisations syndicales. Sans oublier que les employeurs ont maintenu les salaires à 100 % durant les différents confinements et fermetures des établissements, nous entendons leurs inquiétudes concernant la baisse prévisible des effectifs dans les années à venir, due à celle du nombre d’étudiants venant de l’étranger, pour les universités, et au fait que certaines familles ne feront pas le choix du privé en raison de difficultés financières.

 

L’accord prévoit :

Une revalorisation de 0,20 % des minima conventionnels à compter du 1er septembre 2021. Le point Sep sera de 17,79 € ; le point CFA sera de 76,56 € ; les indices des grilles pour les autres salariés seront augmentés en conséquence.

Le versement d’une prime de 200 € proratisée pour les salariés ayant une rémunération brute horaire inférieure à 12,64 €. Les établissements ayant versé la « prime Covid » en 2020 sont exonérés de cette obligation.

L’amélioration de la contribution conventionnelle à la formation pour financer des abondements de Comptes personnels de formation (CPF). Elle passe de 0,1 % à 0,3 % de la masse salariale pour les établissements scolaires et elle est mise en place pour les universités catholiques à hauteur de 0,2 % de la masse salariale.

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